Je suis le garant du bon déroulement des projets : la partie technique, le management et le suivi du planning et du budget. Dans mon équipe, nous sommes 5 avec des profils très différents, ce qui permet d’être polyvalent d’un point de vue technique.
Découvrez l’interview de Valentin, Chef de Projet Senior à SEIREL, qui nous présente son métier et son parcours !
Ton parcours ?
J’ai rejoint SEIREL pour mon stage de fin d’études d’ingénieur au sein du Bureau d’Etudes. J’ai étudié à ENSEEIHT de Toulouse, option Génie électrique & Automatisme. Pour le projet de fin d’études, et sous la supervision d’un Chef de Projet & du Directeur Technique, j’ai pu gérer deux affaires de A à Z sur des appareils débrayables pour deux stations de ski différentes.
J’ai réalisé toute la partie études (schémas électrotechniques, programmation des automates et interfaces Homme-Machine), ainsi que la rédaction des dossiers de test et de validation (procédure indispensable pour du transport de personnes). Après mon stage, je suis resté à SEIREL pour la mise en service de ces appareils puis j’ai continué à me former. Au fur et à mesure, j’ai pris la responsabilité en tant que Chef de Projet sur des affaires de plus en plus importantes.
Parle-nous de SEIREL ?
SEIREL conçoit, réalise et s’occupe de la maintenance d’équipements électriques dans le domaine du transport par câble pour le secteur de la montagne. Au sein du Bureau d’Etudes, on va réaliser la conception des armoires électriques qui seront fabriquées directement dans notre atelier. Ensuite, on teste les armoires avant de les mettre en service sur site.
L’activité est saisonnière chez SEIREL. Sur la fin de l’année, on est en phase de mise en service pour préparer l’ouverture des stations, ensuite on aura surtout des problématiques de dépannage. Le reste de l’année, les commandes arrivent et on se charge des études.
Ton quotidien ?
Aujourd’hui, je suis Chef de Projet senior à SEIREL ; je suis le garant du bon déroulement des projets : la partie technique, le management et le suivi du planning et du budget. Dans mon équipe, nous sommes 5 avec des profils très différents. Chaque collaborateur a sa spécialité et peut mettre en avant son expertise sur des sujets donnés tout en restant polyvalent d’un point de vue technique.
Un challenge ?
Nous avons réalisé un projet un peu atypique dans les Pyrénées sur un blondin, un appareil qui transporte des marchandises au-dessus d’une conduite hydraulique. La rénovation électrique de cet appareil était un projet complexe avec une partie translation (opération régulière pour SEIREL sur des téléphériques) et une partie levage.
Sur cette installation qui peut transporter jusqu’à 15 T de matériel, nous avons un moteur diesel en redondance qui entraine une pompe hydraulique principale et un moteur de secours qui prend le relai en cas de besoin. Même si nous avions un cahier des charges à disposition, il était important de faire une visite sur site pour analyser le matériel déjà présent et la place disponible dans les locaux surtout quand il s’agit d’une rénovation. Cette étape était indispensable pour concevoir les armoires de contrôle commande et réussir à s’interfacer correctement avec les armoires de puissance.
Comme pour toutes les remontées mécaniques, nous avions des problématiques de variation de vitesse et de freinage d’urgence. La vitesse doit être adaptée en fonction du profil de ligne : passage sous les pylônes et phase de ralentissement en arrivée en gare. Nous avons dû également installer tout le dispositif de communication (radio et wifi) avec des coffrets en station intermédiaire pour la supervision afin de piloter l’appareil à distance en toute sécurité.
Parle-nous d’un produit développé par SEIREL ?
Une remontée mécanique doit réaliser des tests de freinage afin de vérifier que l’appareil s’arrête bien dans un temps donné. Afin d’éviter aux opérateurs sur site de charger 250 kg par siège avec des bonbonnes d’eau, sacs de sable ou autres ; SEIREL a mis au point SELEST, un simulateur de charges. La solution enregistre le couple, l’inertie de l’appareil et simule la charge qu’il pourrait y avoir sur les sièges en fonction de la vitesse.
Ce qui te plait le plus ?
Premièrement, le fait de travailler sur un projet du début à la fin : de la conception à la mise en service. C’est stimulant de voir concrètement ce qu’on a programmé et conceptualisé. C’est ce qui fait la force de SEIREL.
Deuxièmement, c’est le domaine d’activité. C’est quand même agréable de se retrouver en montagne au-dessus des nuages avec un beau lever de soleil, non ? Alors oui, parfois il fait froid, mais on peut se rendre sur site en motoneige ou dameuse. J’ai même déjà pris l’hélicoptère ou pu descendre en frontale à ski. C’est ce qui fait le charme de ce domaine.