Sur le grand projet de détection incendie dont je m’occupe, je participe à toutes les étapes, y compris la partie terrain.
Découvrez l’interview de Dorian, Chef de lot en Bureau d’Études à ARDATEM, qui nous présente son métier et son parcours.
En quoi consiste ton métier ?
Actuellement, je suis Chef de lot pour un grand projet dans le domaine de la détection incendie ; la dénomination « Chef de lot » vient du fait que je m’occupe exclusivement de ce projet. Je supervise une équipe de 2 à 5 personnes et je m’occupe de 4 sites en France : Cruas, Belleville, Cattenom et Saint-Laurent. Ça fait 3 ans que je m’occupe de ce projet et il reste encore 1 an.
Sur ce projet, on est plus au moins autonome. On a une liste de bâtiments par sites où on doit livrer des études, des plans, des notes de calculs. Le site nous a donné un ordre de priorité et je donne des objectifs à mes équipes pour qu’on livre nos études dans les temps au client. Une fois que les plans sont terminés et qu’ils ont suivi le processus de validation interne, je les envoie au client qui doit les valider. C’est ensuite le personnel sur le terrain qui prend le relais.
Ton parcours ?
Au niveau de ma formation, j’ai commencé par un BAC STI2D dans le domaine de l’énergie et de l’environnement. Ensuite, j’ai fait un BTS Électrotechnique puis une Licence professionnelle Efficacité Énergétique et Énergies Renouvelables (LPEE).
Avant d’intégrer ARDATEM, je travaillais déjà sur le même projet de détection incendie dans une autre entreprise, mais plutôt en phase amont, sur les études d’avant-projet. Je suis arrivé chez ARDATEM il y a 3 ans. J’ai démarré en tant qu’Intérimaire pendant quelques mois, puis après avoir passé les habilitations incendies (APSAD) j’ai été embauché en CDI. À ce moment-là, j’étais Technicien Bureau d’Études, j’ai ensuite évolué en tant que Chef de lot.
Détaille-nous le projet sur lequel tu travailles ?
Ce projet consiste à remettre aux normes des installations de détection incendie sur les sites nucléaires de France. ARDATEM gère entièrement le projet avec d’autres filiales du Groupe Gérard Perrier Industrie, autant sur la partie terrain que sur la partie conception / bureau d’études.
Il y a plusieurs étapes. Dans un premier temps, le personnel sur le terrain fait des photos du bâtiment pour qu’on puisse évaluer le type de risques. En effet en détection incendie, suivant l’agencement de la pièce et son utilisation, on ne met pas le même nombre de détecteurs dans un local. Une fois que les relevés terrains sont terminés, on fait les études sur plan. Cela consiste à intégrer des points de détection et équipements liés à l’évacuation des personnes, que l’on justifie par des notes de calcul. On a plusieurs règles liées à l’incendie à suivre : les règles R7, APSAD ainsi que le cahier des charges du contrat.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
Ce qui me plaît le plus c’est de pouvoir participer à toutes les étapes du projet : de A à Z, y compris la partie terrain grâce aux comptes-rendus.
Je me sens plus à l’aise au Bureau d’Études avec mes équipes et j’aime aussi le fait d’avoir des responsabilités. C’est quelque chose qui me faisait peur au début, et puis aujourd’hui je manage des personnes de tout âge et ça se passe très bien.
Et au contraire, qu’est-ce qui est le plus difficile ?
Je dois avoir un suivi permanent avec mon équipe pour m’assurer que tout est cohérent, anticiper et ainsi éviter les problèmes. On travaille sur de la détection incendie donc chaque erreur peut être dangereuse. C’est pour cela que je dois vérifier chaque étude avant de les livrer au client.
Quelles sont les qualités essentielles pour réussir à ton poste ?
Il faut être rigoureux, parce que chaque site à des exigences particulières, et être capable de s’adapter, car même en cours de projet on peut me demander des études supplémentaires.
Il est également nécessaire d’être organisé et concentré, car on a un planning à suivre sur chaque site et il ne faut pas prendre trop de retard pour éviter d’être dispersé.
Quels conseils donnerais-tu à un jeune en formation ?
Au-delà de l’aspect théorique qu’on nous enseigne pendant les études, il faut se nourrir de l’expérience des personnes avec qui l’on travaille car ce sont eux qui nous forment et qui nous apprennent le métier.
Je pense qu’il est aussi intéressant, si on en a la possibilité, de faire des périodes de stages ou d’alternance avant de rentrer dans le monde du travail.
Qu’est-ce qui te plaît dans la société ARDATEM ?
Par rapport aux autres entreprises où j’ai travaillé avant, ARDATEM m’a fait confiance très rapidement et grâce à cela, en deux ans, j’ai pu évoluer au sein du bureau d’études.